Influence Température/lumière sur le blanchiment des coraux
Posté : dim. 3 oct. 2010 02:45
Bon petite synthèse sur le blanchiment des coraux =). Que va devenir nos récifs fasse à ce "réchauffement climatique" ou ce soit disant "changement global".
Lors de l'augmentation de la température moyenne des eaux marines, les coraux blanchissent. Pour donner un exemple, au cours des événement El nino, les eaux marines subissent une augmentation de la température dans certaines régions du globes. Les températures atteintes peuvent entrainer un blanchiment, en 1998, un événement records détruisit 16% des barrière de corail de part le monde (Wilkinson, 2004).
Ce processus de blanchiment est dû à l'effet oxydant de l'oxygène, qui n'est que la résultante d'une augmentation de la photosynthèse produite par les zooxanthèles. Dans un état normal, les coraux produisent des composés capables d'inhibés les effets dommageables de l'oxygène. En effet, ce dernier a un effet oxydant, abîmant les parois cellulaires et allant jusqu'à altérer l'ADN (Downs et al, 2002). A ce stade, le corail rompt la symbiose en évacuant les zooxanthèles et entamant ainsi un blanchiment.
La tolérance des coraux aux effets de l'oxygène est variable et diffère d'une espèces à l'autre, mais aussi d'un individu à un autre d'une même espèce (c'est la plasticité phénotypique)(Fitt et al, 2009). Cette tolérance varie en fonction de nombreux mécanismes intrinsèques : capacité à produire des anti-oxydants (Lesser, 1996), des métabolites capable de stabilisé les membranes (Mydlarz et Jacobs, 2004), les mécanismes de réparations cellulaires (Lesser 1997 ; 2006) et la production de composés protectrices (Blaird et al, 2009). Au niveau du symbiotes, des recherches actuelles tentes de démontrer des différences physiologiques accélérant ou ralentissant le blanchiment des coraux.
La température est capable d'accentuer la photosynthèse au même titre que l'incidence lumineuse. Des études récentes démontrerais que la capacité fluorescente que nous aimons tend chez les coraux jouerais aussi un rôle stabilisateur, limitant le blanchiment. Elle dissiperait et réfléchirait une partie de l'excès lumineuse. De plus, j'avais au cours d'une lecture lue que la fluorescence était possible seulement en présence d'oxygène, qui en oxydant le chromatophore émettrais de la lumière. Peut-être un moyen d'utilisé l'oxygène et qui limiterais ainsi ces effets négatifs ?
Pour conclure, il est important de parler de la survie des coraux après la pertes de leurs symbiotes. Ce délai dépend de nombreux facteurs, prenant en compte leurs réserves énergétiques. Mais il faut aussi considérer leurs capacités à s'alimenter de manière hétérotrophique (c'est à dire en arrêtant d'utiliser le produit du couple corail / zooxanthèle, mais en allant capter directement la nourriture dans l'eau). Cette action serait facilité par la présence de bactéries dans les couches de muqueuses ((Brown et Bythell, 2005).
Apparemment, certaines acides aminée serait capable de photo-inhibition et absorberais les radiations UV. Cependant je n'ai pas terminé de lire l'article la dessus, donc on verra ça plus tard. =)
Bon donc en gros le blanchiment des coraux est une adaptation du corail à une hausse de la température et de l'incidence lumineuse. Un corail blanc n'est pas forcément mort, il attend juste des conditions suffisantes pour reprendre ça symbiose (Dans le milieu naturel). Bon et je vous épargne aussi les atteinte de l'oxygène sur le photosystème 2 et le blabla qui va avec (dans ce phénomène, le chien se mort la queue =) )
Synthèse en grande partie issue de :
Laura D. Mydlarz, Elizabeth S. McGinty and C. Drew Harvell, 2009, What are the physiological and immunological responses of coral to climate warming and disease?. The Journal of Experimental Biology 213, 934-945
Lors de l'augmentation de la température moyenne des eaux marines, les coraux blanchissent. Pour donner un exemple, au cours des événement El nino, les eaux marines subissent une augmentation de la température dans certaines régions du globes. Les températures atteintes peuvent entrainer un blanchiment, en 1998, un événement records détruisit 16% des barrière de corail de part le monde (Wilkinson, 2004).
Ce processus de blanchiment est dû à l'effet oxydant de l'oxygène, qui n'est que la résultante d'une augmentation de la photosynthèse produite par les zooxanthèles. Dans un état normal, les coraux produisent des composés capables d'inhibés les effets dommageables de l'oxygène. En effet, ce dernier a un effet oxydant, abîmant les parois cellulaires et allant jusqu'à altérer l'ADN (Downs et al, 2002). A ce stade, le corail rompt la symbiose en évacuant les zooxanthèles et entamant ainsi un blanchiment.
La tolérance des coraux aux effets de l'oxygène est variable et diffère d'une espèces à l'autre, mais aussi d'un individu à un autre d'une même espèce (c'est la plasticité phénotypique)(Fitt et al, 2009). Cette tolérance varie en fonction de nombreux mécanismes intrinsèques : capacité à produire des anti-oxydants (Lesser, 1996), des métabolites capable de stabilisé les membranes (Mydlarz et Jacobs, 2004), les mécanismes de réparations cellulaires (Lesser 1997 ; 2006) et la production de composés protectrices (Blaird et al, 2009). Au niveau du symbiotes, des recherches actuelles tentes de démontrer des différences physiologiques accélérant ou ralentissant le blanchiment des coraux.
La température est capable d'accentuer la photosynthèse au même titre que l'incidence lumineuse. Des études récentes démontrerais que la capacité fluorescente que nous aimons tend chez les coraux jouerais aussi un rôle stabilisateur, limitant le blanchiment. Elle dissiperait et réfléchirait une partie de l'excès lumineuse. De plus, j'avais au cours d'une lecture lue que la fluorescence était possible seulement en présence d'oxygène, qui en oxydant le chromatophore émettrais de la lumière. Peut-être un moyen d'utilisé l'oxygène et qui limiterais ainsi ces effets négatifs ?
Pour conclure, il est important de parler de la survie des coraux après la pertes de leurs symbiotes. Ce délai dépend de nombreux facteurs, prenant en compte leurs réserves énergétiques. Mais il faut aussi considérer leurs capacités à s'alimenter de manière hétérotrophique (c'est à dire en arrêtant d'utiliser le produit du couple corail / zooxanthèle, mais en allant capter directement la nourriture dans l'eau). Cette action serait facilité par la présence de bactéries dans les couches de muqueuses ((Brown et Bythell, 2005).
Apparemment, certaines acides aminée serait capable de photo-inhibition et absorberais les radiations UV. Cependant je n'ai pas terminé de lire l'article la dessus, donc on verra ça plus tard. =)
Bon donc en gros le blanchiment des coraux est une adaptation du corail à une hausse de la température et de l'incidence lumineuse. Un corail blanc n'est pas forcément mort, il attend juste des conditions suffisantes pour reprendre ça symbiose (Dans le milieu naturel). Bon et je vous épargne aussi les atteinte de l'oxygène sur le photosystème 2 et le blabla qui va avec (dans ce phénomène, le chien se mort la queue =) )
Synthèse en grande partie issue de :
Laura D. Mydlarz, Elizabeth S. McGinty and C. Drew Harvell, 2009, What are the physiological and immunological responses of coral to climate warming and disease?. The Journal of Experimental Biology 213, 934-945
Je n'ai pas vu souvent (dans nos bacs) un corail blanc reprendre la forme après avoir expulsé 
